Haricots de soja, orties, prêle — ces mots résonnent d’abord probablement comme une liste d’ingrédients d’une salade exotique ou de la nouvelle tendance des superaliments. Et en effet, ils renferment toute une gamme de produits naturels qui renforcent les mécanismes de défense naturels de vos plantes. Découvrez ici comment bien utiliser les substances de base durables.
Attaque de pucerons au potager ou problème d’oïdium sur les rosiers : les substances de base représentent un nouveau groupe parfaitement adapté à la lutte contre les ravageurs, les maladies cryptogamiques voire les adventices. Elles se composent de principes actifs purement naturels, parfois utilisables comme denrées alimentaires, une solution idéale pour quiconque souhaite un jardin biologique et naturel.
Découvrez ci-après quels sont les domaines d’utilisation de l’ortie, de la lécithine et de la prèle, qui représentent une alternative naturelle optimale.
1. Orties pour lutter contre les ravageurs
L’ortie (Urtica) n’est pas bénéfique qu’à l’être humain, cette célèbre plante médicinale renforce les mécanismes de défense naturels de vos protégées. Ainsi les acides qu’elle contient comme l’acide oxalique et l’acide formique dérangent de nombreux insectes nuisibles et autres ravageurs. En faible concentration, l’ortie peut déjà réduire une infestation de pucerons, de teigne des choux, de carpocapses du pommier ou d’araignées rouges. En plus de son pouvoir répulsif, l’ortie, substance agréée, stimule généralement la santé des plantes et en active le système immunitaire. Les maladies cryptogamiques, comme l’oïdium, etc., ont plus de difficultés à s’établir.
2. La lécithine contre les maladies cryptogamiques
La lécithine extraite des haricots de soja s’utilise non seulement pour fortifier la santé des plantes, mais également pour combattre différentes maladies cryptogamiques telles que l’oïdium, le mildiou, la cloque ou l’alternariose. Elle forme un film de protection à la surface des plantes qui complique la colonisation par les champignons foliaires.
Cette substance de base est donc agréée comme fongicide et peut être tout à fait utilisée en jardinage bio, que ce soit sur les fruitiers, les plantes aromatiques, les légumes ou les plantes d’ornement.
3. L'extrait de prêle contre les maladies fongiques
L'extrait de prêle peut être utilisé sur les fruits, la vigne et les légumes contre différentes maladies fongiques. Le silicium de l'acide silicique qu'il contient renforce la structure cellulaire et donc les défenses des plantes, entre autres contre la cloque sur les pêches et les nectarines, contre la tavelure du pommier ainsi que contre l'oïdium et le mildiou de la vigne.
La lécithine, l’ortie et la pêle sont disponibles sont disponibles sous forme de sprays prêts à l'emploi dans un flacon pulvérisateur.
Nos trois substances de base en détail
Quand appliquer les substances de base ?
L’ortie, la prêle et la lécithine, substances de base naturelles, se révèlent extrêmement polyvalentes dans leur utilisation. Elles sont non seulement utilisables à titre préventif contre les ravageurs et les agents pathogènes, mais peuvent également être utilisées en cas d’infestation aiguë. Elles ont donc un effet tant préventif que curatif.
Avantage majeur : les principes actifs renforcent les défenses immunitaires des plantes et créent donc une barrière contre de potentiels intrus. Une application préventive des substances de base peut donc empêcher efficacement une infestation par des maladies cryptogamiques ou des insectes nuisibles.
Parallèlement, elles peuvent être utilisées de façon ciblée à titre curatif, dès que vos plantes montrent les premiers symptômes d’une maladie. Il est alors possible de minimiser une infestation et d’aider vos plantes à se régénérer rapidement.
Comment appliquer les substances de base ?
Les substances de base peuvent être appliquées d’avril à septembre. Respectez ici toujours les dosages indiqués et les consignes portées sur l’emballage.
Pour la lécithine, la pêle et l’ortie, pulvérisez le produit de toutes parts sans oublier le revers des feuilles, jusqu’à ce que la plante soit entièrement mouillée. C’est la seule façon d’obtenir le meilleur effet possible.
Protection végétale pour un jardin bio
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